Dialogue social et performance

« Le dialogue social inclut tous types de négociation, de consultation ou simplement d’échange d’informations entre les représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs. Il se construit selon des modalités diverses. Mais aussi sur des questions relatives à la politique économique et sociale présentant un intérêt commun.

Il peut prendre la forme d’un processus tripartite auquel le gouvernement participe officiellement. Ou bien sous forme de relations bipartites entre les travailleurs et les chefs d’entreprise (ou les syndicats et les organisations d’employeurs), où le gouvernement peut éventuellement intervenir indirectement »

Définition de l’OIT

Le dialogue social en France, est-ce une contrainte ? 

En France, en entreprise, le dialogue social s’exerce à plusieurs niveaux. Tout d’abord, les acteurs du dialogue social sont l’employeur et ses représentants. Mais encore les représentants des organisations syndicales quand ils existent, et de même que les membres des instances représentatives du personnel (Comité Social et Économique). 

Mais il convient également d’intégrer les managers et bien entendu les salariés qui, de plus en plus, se présentent comme des acteurs incontournables du dialogue social en entreprise.

Trop souvent abordé comme une contrainte légale, le dialogue social s’en trouve donc réduit aux procédures d’information, de consultation, et de négociation. Il se transforme alors en un exercice formel qui se limite à respecter les obligations légales.

Pour des raisons historiques et culturelles, les acteurs du dialogue social dans l’entreprise ont une propension à entretenir de mauvaises relations, fondées sur la méfiance. A partir de là, à privilégier l’opposition et l’affrontement plutôt que la communication et l’écoute.

Si bien qu’un conflit relationnel s’installe entre les acteurs, bloquant toute possibilité d’avoir un dialogue efficace et créateur de valeur. Malentendus et interprétations, peur de ne pas être entendus ni reconnus… En conséquence, une relation de pouvoir s’installe. Avec pour seul objectif : celui de contrer l’adversaire pour le dominer et conserver le pouvoir.

La relation sociale est avant tout une affaire d’hommes  

Pour FP Conseil, des relations sociales saines représentent dès lors un levier de changement au service de la stratégie de l’entreprise qui doit s’adapter à un environnement économique et concurrentiel en perpétuelle évolution. De ce fait, en contribuant à sa pérennité économique, l’entreprise offre alors aux salariés les meilleures conditions de travail possibles et la pérennité de leur emploi. 

Il s’agit donc de combiner dans un équilibre recherché, l’intérêt économique de l’entreprise et l’intérêt des individus qui la composent. Car le premier risque de relations sociales déficientes dans l’entreprise porte sur la résistance au changement dans un univers mondialisé et très concurrentiel.

Ainsi, nous avons conçu des modules adaptés et qui répondent à certaines problématiques. Ils interrogent aussi les organisations et les hommes qui la composent en toute bienveillance.

Par conséquent, notre objectif est de vous accompagner et de participer à la construction d’un sentiment d’appartenance. D’encourager l’adhésion au projet collectif et contribuer à une plus grande agilité de l’entreprise pour une meilleure relation sociale.